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OpenStreetMap pour la cartographie libre de votre site web

J’ai récemment conçu et mis en ligne un site web d’informations pour La foulée des parcs, un événement sportif de course à pied qui aura lieu à Outremont (Montréal) cet été.

On m’avait suggéré d’utiliser Google Maps et le matériel qu’on m’avait donné consistait en quelques captures d’écran de parcours générés via MapMyRun.com. J’ai décidé de tenter de remplacer cette approche par l’utilisation de données et cartes d’OpenStreetMap:

OpenStreetMap est un projet qui a pour but de constituer une base de données cartographiques libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant le système GPS et d’autres données libres. Il a été initié en juillet 2004 par Steve Coast au University College de Londres. Par l’utilisation de moyens informatiques basés sur Internet qui permettent l’intervention et la collaboration de tout utilisateur volontaire, OpenStreetMap relève de la géomatique 2.0 et est aussi une contribution à ce qui est appelé la néogéographie, dont les outils composent le GeoWeb.

Ce choix était d’autant plus logique étant donné que j’ai moi même tracé et corrigé beaucoup d’informations parmi mes contributions à OpenStreetMap, spécifiquement dans l’arrondissement d’Outremont (incluant beaucoup de ruelles!). Le but de l’exercice était de constater en tant que conseiller en TI libres (logiciels, données, contenus, etc.) s’il était possible de faire ce choix tout en donnant autant de fonctionnalité et de qualité sur l’aspect précis des cartes que si on utilisait Google Maps. L’exercice n’est pas terminé, l’événément ayant lieu le 16 juin d’ici là il y aura certainement des ajustements, mais les premiers commentaires des visiteurs et organisateurs de l’événement sont très positifs! C’est encourageant.

Je voulais aussi saisir l’opportunité d’améliorer encore plus les données des parcs de mon arrondissement. C’est mon devoir de citoyen (pas seulement numérique!), après tout. J’espère intéresser d’autres citoyens à contribuer à OpenStreetMap, quoique le seul fait de repasser sur mes contributions m’a déjà permis d’en corriger et augmenter quelques unes. À long terme, il me semble plus durable d’investir temps et énergie à l’amélioration du bien commun que constitue OpenStreetMap – mais surtout avoir un exemple bien local de ressource web qui utilise ces données.

Étant donné les contraintes de temps (quelques heures pour faire tout le site) et comme je devais refaire au complet les cartes, captures et données dérivées, j’ai utilisé une combinaison de fichier PDF avec les captures d’écrans et codes QR, archives .zip (pour rendre disponibles les traces en format de données ouvertes GPX et KML). Le fichier PDF inclût tous les parcours avec des liens par code QR vers les cartes statique ou interactive de chaque parcours. C’est utile pour consulter en impression ou si on a un appareil mobile (téléphone, tablette), quelqu’un qui a le PDF imprimé peut quand même partager cette information sans accéder à une imprimante.

Créer le document maître pour les cartes et générer le document PDF est une autre tâche simplifié par l’utilisation de LibreOffice. J’ai failli oublier ce logiciel dans les crédits tellement je suis habitué à l’utiliser.

Cartes-LaFouleedesParcs2013.pdf_006

J’ai aussi utilisé des liens directs vers le site Show Your Journey – http://syj.renevier.net/ (SYJ). Comme le site SYJ avait déjà une interface français/anglais (et japonais!), j’ai pu faire ce choix facilement. Voici un exemple de trace de parcours de la course. Pour une prochaine itération du même site ou autre semblable, l’idéal serait d’intégrer directement le code  de SYJ (libre, soit dit en passant).

Le résultat est ici:
http://lafouleedesparcs.com/courses/

Voici quelques captures d’écran:

Exemple d'intégration de lien vers Share Your Journey
Un lien banal vers la carte interactive – moins attrayant visuellement mais plus respectueux des ressources externes.
Exemple d'intégration de liens PDF, GPX, KML et cartes interactives
La section « Courses » du site inclût un maximum de variété de données pour donner le choix d’utilisation aux coureurs avant, pendant et après la course.

L’absence de cartes embarquées à même le site n’est pas un hasard, je ne voulais pas abuser des ressources du site SYJ – mais elle serait possible et certainement plus intéressante visuellement.

Un autre aspect important de la conception de ce site était de documenter les outils employés et leurs licences pour arriver aux résultats qu’on voit. Tout comme le code source et les licences de la plupart des outils employés étaient libres, je voulais m’assurer qu’un autre informaticien pourrait rapidement reproduire, étudier, modifier et partager mon travail. Le résultat est la section Crédits, une partie que je vois rarement détaillée dans la plupart de sites web conçus à l’aide d’outils, contenus et logiciels libres.

Après tout, le défi ici ne consiste pas à concevoir ce genre de sites mais bien à ne pas dupliquer les efforts d’autres, à être plus efficaces, tout en contribuant à des projets, données et  logiciels libres – sans oublier de citer nos sources. En tant que consultant en TI libres, je ne me sens pas menacé par le partage de ces informations, bien au contraire. D’une part mes clients sont rassurés car quelqu’un d’autre pourra comprendre et reprendre mon travail rapidement – et ça garde la pression sur moi pour être plus méticuleux, mieux planifier, mieux évaluer, faire moins d’erreurs. D’autre part la ligne est claire entre mon travail et celui des intégrateurs, graphistes, designers, rédacteurs, et autres: on peut collaborer, et je peux guider ou partager le travail de différentes manières, tout en tenant compte des valeurs communes aux libertés accordées par les ressources employées. Le plus difficile est souvent de briser les mauvaises habitudes et le manque d’information qui mènent à la dépendance de « solutions » informatiques non-libres.

Si le projet OpenStreetMap vous intéresse et que vous voulez y contribuer au Québec, voici quelques liens pour débuter:

J’ai aussi une page personnelle indiquant mes contributions et intérêts au sein de ce projet.

Une prochaine fois je vais parler aussi de la mesure et de l’analyse de statistiques de sites web à l’aide de Piwik, un autre logiciel libre.

 

If you still want Thunderbird in Ubuntu…

If you’re one of the rare species still wanting Thunderbird in Ubuntu as described in Jorge Castro’s recent post, you can help. I am more worried about Jorge’s other comments, following his logic Ubuntu and free software are only less and less relevant by the day – not a trend I am observing.

Considering Canonical decided to include Thunderbird in Ubuntu 12.04 LTS – which will keep it around for 5 years, Thunderbird is not going away anytime soon. This essentially puts forward software that is considered irrelevant by its employees (dogfood anyone?) and demonstrates improvisation and miscommunication between Mozilla and Canonical. Many are still waiting for an official statement from Mozilla. I’d love to hear a more formal position than Jorge’s on the subject from Canonical too.

I appreciate the cloud, closed web-services and Google Apps may be all the rage (and the money) but for the rest of us, here are a few links to gather forces and continue. Remember this is not a user-centric or technical issue. The issue at hand are the business deals between Mozilla, Google, and Canonical. If anything, the recent Mozilla announcement will help Thunderbird get a better chance at surviving such forces.

 

Analekta, de la musique classique en format FLAC

Ce matin j’écoutais une entrevue à la radio, à l’émission « Isabelle le matin« .

La première partie de l’entrevue est ici:
« Analekta, l’histoire d’un succès… Francois-Mario Labbée, président-fondateur. »

Dans la deuxième partie (que je n’ai pas trouvée) on apprends qu’Analekta offre depuis quelques mois le téléchargement de la musique classique qu’ils vendent en ligne en format FLAC, en plus du MP3 et autres sur iTunes. C’est aussi le sujet principal d’un article paru dans le 7 jours en février.

« Le format des vrais audiophiles » est le produit vedette du site qui offre les MP3 « gratuitement », en bonus 🙂


En entrevue et sur leur site M. Labbée vante les mérites du format FLAC (un format libre, soit dit en passant) et indique qu’il faut un logiciel « spécial » pour l’écouter… c’est bien le cas sauf si vous roulez Ubuntu 🙂 Chaque fois qu’on propose un album sur le site on a aussi un lien direct sur leur FAQ expliquant la différence entre le format FLAC et le format MP3. Eh oui, un lien direct qu’on peut ajouter dans nos signets, c’est de plus en plus rare!

C’est très complet! Sauf peut-être pour l’information concernant Ubuntu ou Linux en général, peut-être pourrions-nous contacter gentiment Analekta pour demander de l’y ajouter ? Car sur Ubuntu, aucune manipulation n’est requise pour lire le format FLAC – il est libre donc supporté par défaut. On pourrait aussi, au passage, les remercier et les féliciter de ce choix 🙂

Ce format fonctionne très bien aussi sur les téléphones Android qui utilisent CyanogenMod. CyanogenMod est une version modifiée du logiciel qui vient habituellement sur votre téléphone Android… modification rendue possible car Android est basé sur des logiciels libres.

FLAC Logo - click here to see the source file and its licenseBref, j’étais bien content que ce format soit en vedette sur un site web qui propose de la musique en téléchargement commercial légal, sans protections inutiles (DRM). Mieux encore, ce sont les mérites techniques du format qui lui on valu cette place de choix. Quoique j’aurais souhaité une petit mention au sujet des brevets, les formats libres et leur importance, je suis bien content du résultat final.

Vous pouvez même tester le format en allant chercher des pièces gratuites offertes dans la section « Cadeaux ».

Merci Analekta, d’un utilisateur Ubuntu qui aime bien pouvoir choisir un format libre offert en option.

 

Rogers Canada: how NOT to sell Android

I love Android (the platform, as a colleague put it).

But I hate my cellphone provider, Rogers Canada. I hope that’s clear. Rogers CANADA.

Being a community, people-oriented person, free software activist and open source enthusiast, and on top of that a full time technical trainer and support analyst, last summer when I heard that Rogers Canada would be the first company to sell & support the mighty HTC Dream (known as G1 to T-Mobile customers), I decided I would trust them. In fact I got my HTC Dream the day it came out, on June 2nd. If Google trusted Rogers with their first Android deployment in Canada, I would be OK. Big mistake!

I’ve posted before that Rogers Canada sucks. I’ve thought about documenting my own problems, but it’s getting easier to just gather other similar experiences Android customers have at Rogers:

That’s right, there is a whole blog dedicated to document and share all the mistakes Rogers Canada has made and all the problems they have caused.

When I saw that I started my own Identi.ca group: RogersSucks (or !rs)

As I write this I am waiting for a replacement HTC Magic which was promised once, order « lost », promotion postponed, then secretly available again, then finally ordered on Sunday. I know, it’s Wednesday and we’re only a province away, but the phone hasn’t even shipped. Nevermind it’s only a slightly less outdated phone, I am waiting again to get the Rogers Canada Android Revolution.

Rogers Canada thinks it’s good business practice to suspend data service in order to force customers into upgrading to a firmware that basically locks down my phone. Why is it important it’s unlocked and rootable ? Because otherwise it’s very much useless, or should I say even less useful than a regular cell phone. At least regular cell phones behave well with BT headsets, don’t crash or reboot spontaneously, and don’t lag for >30 seconds when going from one application to the other. Among other things. It used to be possible to use Cyanogen Mod and other custom firmwares to make these phones somewhat usable. Not anymore.

How did Google let this happen ? I have no clue.

A lot of similar mistakes can be made by any company selling devices based on free, open-source software (and yes I know Android devices don’t come with 100% free software). I secretly hope some anonymous person inside such companies learns something from Rogers Canada mistakes. This is truly an example on how NOT to launch and service such a product.

Meanwhile I am gathering details on my own problems and getting all my services with Rogers cancelled without penalty for breach of contract. If that doesn’t happen, small claims court in Quebec should help, and I’ll document this in true free, open fashion so I can help as many people as I can do the same: vote with their money. I am angry such a great platform got such a bad start in Canada.

I guess the Revolution is not going to be available in Canada for some time.

How Rogers Ruined My HTC Dream

 

Rogers Canada sucks

What can I say.

Rogers Canada really sucks. It’s really a pitty they were the first to introduce Android devices in Canada. Fortunately now other companies also offer them. I hope Rogers never sells Android devices anymore to anyone.

I just found out 85% of online users agree with me. Now I feel like I am part of a big dysfunctional family.

Update : As of 2023, Rogers stills sucks.

I am doing my best so 100% of possible Rogers customers (and others too) all know their rates, customer service and technical service suck to no end.

I am so fed up with them I won’t bother explaining why they suck. The above links should provide ample accurate, complete historical data.

Of course there’s a dedicated Rogers Sucks Facebook group.