I’ve been using Debian as my primary work environment for a few months now and Trisquel at home for the past year and a half or so. My advocacy work has changed as a result, and I stopped focusing on Ubuntu, while still recommending version 12.04 LTS that just works for many. There’s also Ubuntu Gnome (or is it Gnome Ubuntu) now, so there is still a good array of choices for those like me that like the GNOME 3 environment and find it productive. Oh, did I mention Cinnamon 1.8 was just released?
I am happy to announce that there is now a Debian Quebec group, and we just got our mailing list approved in the Debian project. This was not as fast an easy as in Ubuntu-land, and I took the time to fully document the process to get the mailing list going, in case others may want to do the same. It may all seem too slow or difficult, but every step of the way several people helped and I learned a lot. I took this as an opportunity to contribute to the project and at the same time I found that it may be hard for new GNU/Linux users to get started in Debian – or even for experienced ones like me, coming from Ubuntu.
That’s why after a few IRC messages I started working on a Welcome to Debian resource (and team) aimed at people that use other distributions and come to Debian for the first time. It’s still very new and incomplete, but it’s what I wished was around when I started dedicating serious time to this distribution a few months ago.
As luck would have it, Debian 7 was just around the corner, just a few days/weeks after Ubuntu 13.04 and Trisquel 6 were released. This called for an all-distributions Debian 7 release party (we’ll have two locations, Montreal and Quebec City). There will be workshops and presentations from 12:30 to 5:30 PM and then a happy hour with CLibre and Libre Planet. Check the Agenda du Libre if you’re in Montreal this week (or any time soon), perhaps we can cross paths.
Cette application et l’approche de La Presse sont un net recul de tout ce qu’on voit sur l’approche libre et ouverte aux données, à l’information et à la technologie.
Je veux bien monnayer des contenus, mais je considère que c’est un recul incroyable et ça prouve au contraire un manque de vision et un mépris direct pour la liberté technologique et la transparence que recherchent les citoyens québécois.
C’est l’affirmation de l’ère de l’information à deux vitesses: ceux qui auront les moyens de se payer le dernier « iMachin » et le reste.
Apple est tout sauf un exemple d’ouverture ou d’audiences « larges », cette entreprise contrôle tout de ses appareils et imposes ses règles aux éditeurs. Bien sûr, c’est du « business as usual ». C’est ça la liberté de presse? Je suppose que tous les articles seront méticuleusement vérifiés pour respecter les règles d’Apple à ce sujet.
Dans son billet à ce sujet, Michelle Blanc célèbre cet accomplissement… même si elle est incapable d’y accéder avec son « vieux iPad » déjà désuet. D’autres parmi nos « visionnaires numériques » québécois comme M. Robert Gérin-Lajoie commentent à ce sujet […] [La Presse a] surtout compris que l’avenir réside dans l’ouverture. C’est simple les publicitaires veulent et exigent une audience large![…].
Le problème n’est pas d’avoir une application Android, gageons que si il y en a une équivalente elle serait disponible uniquement sur Google Play, ce qui est tout aussi inacceptable.
La Presse a manqué une belle occasion de faire une API ouverte avec un accès libre à ses informations – plusieurs modèles d’affaires pourraient aider à monayer ces accès. Ça permettrait entre autre à n’importe qui de développer d’autres services connexes, de s’alimenter, d’analyser, croiser ces données… les archiver? Il n’est pas trop tard, mais Michelle se borne à m’accuser de prêcher pour une « religion ».
Quelle tristesse. C’est ça les leaders d’opinion qui enseignent à nos informaticiens et artisans de l’information.
Il ne faut pas s’étonner si on se fait fourrer, comme on dit en bon québécois, si même pour lire le journal il faudra acheter un iBidule.
Vive la liberté pour les audiences « larges ».
Quel gâchis.
Note: Pour commenter l’annonce de La Presse sur G+, c’est par ici.
Mon projet d’autonomie télévisuelle à la maison avance et a franchi une étape importante cette semaine: notre compte de câble (service Illico) de Vidéotron est officiellement fermé 🙂 Un enregistreur numérique conçu à partir de logiciels libres et de composantes informatiques ordinaires remplace maintenant la boîte noire fournie par cette entreprise québécoise. Ce projet s’est étalé sur environ 2 ans à temps perdu, parfois quelques minutes à la fois, parfois quelques heures de suite lors de nuits blanches ou autre moments de loisirs (j’ai une famile plus nombreuse que la moyenne des foyers au Québec) 🙂
Je tiens à préciser que le service technique et la qualité des services et appareils de Vidéotron sont exceptionnels, par contre le service à la clientèle pour ce qui est de la facturation lors un week-end de fête du travail peut vous laisser avec une brique à la maison à la place de votre enregistreur numérique.
Ce projet personnel et son partage sont motivés par plusieurs facteurs:
Les pratiques douteuses de Radio-Canada, société d’état canadienne, pays où je paie des taxes qui la financent, et leur utilisation douteuse et discriminatoire de formats qui exigent des logiciels propriétaires sur leurs sites web, un sujet qui revient souvent sur la liste de discussion Ubuntu Québec;
Le lancement du site Tout.TV avec son manque flagrant de respect pour son audience utilisant Gnu/Linux: il faut encore simuler être un navigateur Apple pour avoir accès à des formats standards ou utiliser Flash, une aberration en 2012- des restrictions futiles étant donné la possibilité technique de les contourner (sauf pour la qualité de l’image);
Les restrictions par géolocalisation, d’espace, format (pas de HD sur les site web, même si on voudrait payer pour), heure (un exemple, une émission « osée » qui avait été limitée sur Internet), visionnement (« uniquement en ligne », pas de téléchargement direct possible/visionnement hors-ligne) et autres;
Le constat que mon enregistreur numérique était sous le contrôle de Vidéotron et devenait une brique si le service était interrompu, tout en bloquant l’accès aux émission enregistrées. J’ai d’ailleurs fait l’expérience du contrôle qu’exerce Vidéotron sur ces appareils lorsqu’ils ont effacé son contenu au complet à distance (à ma demande);
Le fait que passer à la technologie HD chez moi nécessiterait de racheter l’équipement (enregistreur numérique) et payer plus cher non seulement pour le service mais aussi pour les émissions/postes, ainsi que pour avoir accès au visionnement et programmation à distance;
Le manque d’exemples documentés publiquement auxquels on pourrait se référer facilement, sous forme de « recette », en utilisant un maximum de logiciels libres et formats libres pour remplacer ces pratiques et équipements désuets.
j’ai commencé à documenter ce que je trouvais pour contourner ou trouver une solution permanente à ces problèmes sur « Radio-Canada Libre« , une page wiki éditée sur LibrePlanet, site de communauté de la Free Software Foundation dont je suis membre. Je trouvais incohérent de faire la promotion d’autonomie et liberté technologique dans mon travail en même temps que j’avais cet appareil dans mon salon. Au fil du temps je me suis rendu compte que la solution de remplacement est possible pour peu qu’on se renseigne, et à la portée de tous, pour peu qu’on sache suivre une telle recette.
L’enregistreur numérique de Vidéotron est remplacé par TVHeadEnd (logiciel libre sous licence GPLv3) sur Gnu/Linux (dans une machine virtuelle), qui enregistre vers deux NAS (stockage réseau) DNS323 par NFS (protocole d’accès à distance aux fichiers sur le NAS), à partir de 2 syntoniseurs numériques réseau doubles HDHomeRun. Le NAS qui roule aussi Gnu/Linux (microgiciel Alt-F, logiciel libre sous licence GPLv2) partage ensuite par DLNA. La capacité de stockage des deux NAS est de 5 TB (combinée).
Des obstacles ou « irritants » importants demeurent, et on comprends pourquoi quelqu’un pourrait choisir de payer 100$ et plus par mois pour accéder au service par câble/satellite:
Pour avoir un bon signal il est indispensable d’avoir une bonne antenne. En poser une et la positionner correctement n’est pas toujours facile ou fiable ou simple ou abordable.
Malgré la présence d’une antenne, il faut être proche des zones où le signal des postes que vous voulez se rends, soit un grand centre urbain (Montréal) ou en banlieue pas trop loin. Un endroit idéal: la rive-sud de Montréal d’où on peut capter aussi des postes numériques américains. Même dans les zones de très bon signal les commis de magasins qui vendent des télévisions n’y connaissent pas grand chose ou vont rapidement proposer le service de câblo-distribution sans élaborer sur les alternatives. Pourtant, vendre l’équipement requis serait probablement plus payant!
Les 400+ postes parfois disponibles en combinant multitude de plans offerts par les cablo-distributeurs ne sont pas transmis gratuitement sur les ondes en HD. Si vous dépendez de postes comme RDS, Yoopa, History Channel, etc. ceci ne remplacera pas vos plans numériques
Le coût du matériel, qui, je suppose, est financé par les coûts d’abonnement aux services, monte vite. Ma configuration personnelle dépends d’un ordinateur (utilisé pour la famille aussi, oui), de capacité moyenne (Core i5 avec 8GB de RAM), un réseau local Gigabit, 2 NAS (~200$ ou plus chacun, neuf, moins seconde main), 4 disques durs (~150$ chacun), 2 syntoniseurs réseau doubles (~130$ chacun), une bonne antenne (prix variés), et j’en oublie certainement. En revanche cette équipement peut servir à beaucoup plus.
Pas de fonctions de télé intelligente (ie. comme le service Illico): TV à la demande, radio, etc. – à moins d’ajouter un système XBMC.
La programmation pour l’enregistrement se fait via une interface web, pas à partir du poste de télé directement (sauf si on utilise XBMC)
Pour écouter des émissions sur d’autres appareils ou à distance il faut transcoder dans le bon format
Quelques avantages très concrets de cette configuration libre « maison »
La programmation pour l’enregistrement se fait via une interface web, pas à partir du poste de télé directement (sauf si on utilise XBMC) 🙂
Les syntoniseurs réseaux ne sont pas « incrustés » à vie dans l’ordinateur qui en tire le signal de télé numérique, on peut donc les remplacer facilement en cas de bris
Les syntoniseurs réseaux sont disponibles à partir d’une machine virtuelle pour laquelle je peux allouer des ressources (mémoire, disque, etc.) selon les besoins, sans changer la configuration physique (câblage, connection, emplacement, antenne, etc.) de ceux-ci
On peut écouter des émissions d’une quantité illimitée d’appareils pour peu qu’on transcode au bon format
Pas de restrictions sur l’accès au fichiers: je peux le copier, partager sur mes appareils, couper (pour prendre un extrait de bulletin de nouvelles par exemple), archiver, graver, etc. sans limites pour fins personelles
Accès gratuit illimité au contenu en format HD (jusqu’à 1080p! 1920×1080) – j’ai souvent une réaction de surprise totale sur ce seul point. Comparé à ce qu’offre Tou.TV, c’est très intéressant.
Enregistrement et visionnement possible sur plus de 2 postes pour peu qu’on ajoute des antennes/synthoniseurs – quoique je crois que Bell est rendu à 4 en simultané
Possibilité d’organiser les émissions et trier le contenu pour parents, enfants, films, séries, etc.
Mobilité! Je peux maintenant quitter la maison avec quelques émissions pour enfants lors de longs voyages (pas pour la route, mais pour les soirées « patate »), sans payer un extra
Le serveur TVHeadEnd en place est compatible avec XBMC et si j’ajoute un ou plusieurs PC avec XBMC, ils pourront tous utiliser le même serveur TVHeadEnd sans changement à la configuration actuelle.
Autonomie et liberté: personne d’autre que moi contrôle et connaît les contenus ainsi obtenus
Logiciels libres: je peux participer au développement et aux rapports de failles et améliorer tous les logiciels qui rendent cette configuration possible, explorer le code source, poser des questions à la communauté et repartager toute cette information librement. Je peux aussi installer et reproduire toute cette configuration sans restrictions: pas de frais supplémentaires par prise/appareil/format, etc.!
Le signal transmis au Québec par la plupart des chaînes que je peux capter inclût la piste vidéo (MPEG2-TS), deux pistes audio (AC3 et Dolby je crois), ainsi que jusqu’à 4 pistes de sous-titrage (« closed-captioning »). L’enregistrement via TVHeadEnd se fait directement dans un conteneur .ts bien supporté par VLC, mplayer, etc.
Il est indispensable d’avoir une source du « télé-horaire » (l’horaire complet des chaîne de TV) pour pouvoir utiliser un enregistreur. Le seul que j’ai trouvé au Canada est payant, dans certains pays certains signaux numériques incluent cette information. Le prix est très raisonnable et on peut l’utiliser sans restrictions (source de données XML). J’ai aussi aimé la mission de SchedulesDirect qui fnance d’autres projets libres, entre autres Cable in the Classroom.
Je contrôle TV HeadEnd et l’appareil NAS par une interface web chez moi ou à distance, sur un PC ou sur #Android avec TVHGuide (logiciel libre sous licence GPLv3).
On visionne sur mobile (après transcodage par HandBrake) ou sur la TV Sony qui a lit directement les partages #DLNA. Je calcule que d’ici moins d’un an des tablettes et téléphones seront capables de jouer le format original en 1080p, si ce n’est pas déjà le cas.
Cette configuration a été testée sur Ubuntu
Pour un remplacement à 100% de l’enregistreur numérique que nous avions dans le salon (pause en temps réel, enregistrement en voyant une émission, CC, etc.) il faudrait ajouter un PC dédié avec #XBMC. Plus tard, peut-être… 🙂
Si le sujet vous intéresse, contactez-moi ou mieux encore, joignez-vous au groupe Libre Planet QC en vous inscrivant à la liste de discussion.
Quelle est la suite de tout ça? Pour l’instant il est difficile d’accéder à nos contenus à distance efficacement, la vitesse des réseaux n’est pas tout à fait là. Les réseaux autonomes se développent de plus en plus suite aux mouvements globaux de protestation contre le contrôle et les abus des gouvernements, et d’autres mouvements et initiatives d’activisme pour promouvoir les media alternatifs, l’autonomie des données et l’informatique libre. En tant que citoyen je considère mon devoir de demeurer critique face à ce que proposent les entreprises et aussi tenter d’utiliser des alternatives utilisant les logiciels libres. Parfois il suffit de poser la question, parfois il faut démontrer par l’absurde (vu l’effort requis) que les alternatives techniques sont possibles. Encore faut-il qu’elles soient compatibles avec les modèles d’affaires existants, les intérêts des actionnaires ou le train de vie que nous menons. Pouvons-nous changer ces aspects de notre société par l’activisme technologique?
Pour l’instant, je me concentre sur rêgler ces problèmes pour moi, tout en essayant de partager les résultats. Le grandes questions de société démarrent parfois par des petit efforts individuels, et je crois qu’il est encore possible de provoquer des changements importants par de petits gestes quotidiens. En attendant, je vais placer une petite annonce pour vendre l’ancien enregistreur numérique de Vidéotron 🙂
One of the major advantages of free software is that the community protects users from malicious software. Now Ubuntu GNU/Linux has become a counterexample. What should we do?
I’d like to thank my employer, Microcom, for supporting my participation in this event by releasing me from work for the next few days and providing a vehicle for transport. I would also like to highlight a special sponsorship from Avencall, which will make possible blogging our participation and two presentations summarizing the event withing the next couple of weeks. Keep a close eye at the Agenda du Libre du Québec
Avencall is the company behind XiVO, an open source (GPLv3) unified communications system based on Asterisk for small, medium and large businesses. XiVO communications systems are industrial and packaged solutions with a wide range of value added features such as unified messaging, conferencing, IVR, customer telephony integration, web services, contact center services, fixed-mobile convergence and so on. XiVO systems are a mix of powerful, scalable and cost effective solutions.
XiVO has been awarded by Digium as the First Asterisk Custom Communications Solution in EMEA. Did I mention all their work is freely licensed under the GPL v3? If you haven’t yet, take a look at their open hardware work.
Je voudrais remercier mon employeur, Microcom, pour appuyer ma participation à cet événement en me libérant pour la durée de celui-ci et en fournissant un véhicule pour le transport. J’aimerais aussi souligner une commandite spéciale d’Avencall, qui rendra possible la rédaction de billets sur mon carnet pour documenter notre participation et deux présentations résumant nos activités d’ici quelques semaines. Gardez un oeil attentif sur l’Agenda du Libre du Québec!
Avencall est éditeur et intégrateur de XiVO, une gamme de solutions libres de communications unifiées basée sur Asterisk pour les petites, moyennes et grandes entreprises. Les solutions XiVO sont souples, puissantes et industrialisées. Elles permettent de bénéficier de fonctionnalités à valeur ajoutée (messagerie unifiée, SVI, CTI, services centre d’appels, convergence fxe-mobile, etc. )
XiVO a été récompensé par les « Digium Pinnacle Awards » en tant que Première Solution basée sur Asterisk dans la zone EMEA (« Europe/Middle-East/Asia »).