Moving on: how?

I am really sad to see so much energy spent by the community criticizing Canonical and on Canonical’s side, trying to explain and justify so many decisions and actions.

My main concern is all this energy being directed where it doesn’t stand a chance to make a difference, as we know all the rocket pieces are being discarded. I invite you to consider focusing on other projects that need people like you:

  • Start a LibrePlanet group in your area. This is very much like a LoCo Team, except its focus is on 100% free open source software. This is sponsored by the Free Software Foundation and staffed with professional, responsive, full-time system administrators. I started LibrePlanet Québec right about when I stepped down from Ubuntu Québec. They also have a mission statement and a code of conduct which will feel familiar to any Ubuntu community contributor/member.. This also means it’s inclusive of Ubuntu users in your area.
  • Trisquel – an Ubuntu derivative focused on removing all non-free software while remaining as close to Ubuntu as possible. There is a lot of work remaining to achieve this. Trisquel 6 which is essentially Ubuntu 12.04 LTS, is just around the corner. I learned a lot when I started using Trisquel primarily instead of Ubuntu, about a year ago. Ubuntu help, documentation, PPAs and resources apply directly, and the community is very friendly and detail-oriented. Ethics and philosophy are valued as much and sometimes more than technical criteria when providing help.
  • Debian – Where it all begun 🙂 I am using this as my primary OS now. Debian is working with the FSF to be recognized as 100% free as per FSF’s guidelines. There are rough edges which I recognize as opportunities to contribute, for example the lack of language-selector-gnome. It’s taking me some time to adjust to the project’s resources but I even re-organized Debian Quebec and requested a mailing list (since approved), and got a very warm welcome from friends and colleagues using it in my area. I guess I miss my LoCo action and excitement, I hope to put my experience in this area to good use in Debian. There are even talks about forming a Welcome Committee for Ubuntu expats there.

There are many more out there, but I wanted to share my path after my past Ubuntu involvement. If you’re on IRC, come join -expats on OFTC, perhaps we can come up with other ideas. Perhaps it will help you actually finding a way you can contribute to free open source software in other ways than you did with Ubuntu.

Life is short!

 

 

OpenStreetMap pour la cartographie libre de votre site web

J’ai récemment conçu et mis en ligne un site web d’informations pour La foulée des parcs, un événement sportif de course à pied qui aura lieu à Outremont (Montréal) cet été.

On m’avait suggéré d’utiliser Google Maps et le matériel qu’on m’avait donné consistait en quelques captures d’écran de parcours générés via MapMyRun.com. J’ai décidé de tenter de remplacer cette approche par l’utilisation de données et cartes d’OpenStreetMap:

OpenStreetMap est un projet qui a pour but de constituer une base de données cartographiques libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant le système GPS et d’autres données libres. Il a été initié en juillet 2004 par Steve Coast au University College de Londres. Par l’utilisation de moyens informatiques basés sur Internet qui permettent l’intervention et la collaboration de tout utilisateur volontaire, OpenStreetMap relève de la géomatique 2.0 et est aussi une contribution à ce qui est appelé la néogéographie, dont les outils composent le GeoWeb.

Ce choix était d’autant plus logique étant donné que j’ai moi même tracé et corrigé beaucoup d’informations parmi mes contributions à OpenStreetMap, spécifiquement dans l’arrondissement d’Outremont (incluant beaucoup de ruelles!). Le but de l’exercice était de constater en tant que conseiller en TI libres (logiciels, données, contenus, etc.) s’il était possible de faire ce choix tout en donnant autant de fonctionnalité et de qualité sur l’aspect précis des cartes que si on utilisait Google Maps. L’exercice n’est pas terminé, l’événément ayant lieu le 16 juin d’ici là il y aura certainement des ajustements, mais les premiers commentaires des visiteurs et organisateurs de l’événement sont très positifs! C’est encourageant.

Je voulais aussi saisir l’opportunité d’améliorer encore plus les données des parcs de mon arrondissement. C’est mon devoir de citoyen (pas seulement numérique!), après tout. J’espère intéresser d’autres citoyens à contribuer à OpenStreetMap, quoique le seul fait de repasser sur mes contributions m’a déjà permis d’en corriger et augmenter quelques unes. À long terme, il me semble plus durable d’investir temps et énergie à l’amélioration du bien commun que constitue OpenStreetMap – mais surtout avoir un exemple bien local de ressource web qui utilise ces données.

Étant donné les contraintes de temps (quelques heures pour faire tout le site) et comme je devais refaire au complet les cartes, captures et données dérivées, j’ai utilisé une combinaison de fichier PDF avec les captures d’écrans et codes QR, archives .zip (pour rendre disponibles les traces en format de données ouvertes GPX et KML). Le fichier PDF inclût tous les parcours avec des liens par code QR vers les cartes statique ou interactive de chaque parcours. C’est utile pour consulter en impression ou si on a un appareil mobile (téléphone, tablette), quelqu’un qui a le PDF imprimé peut quand même partager cette information sans accéder à une imprimante.

Créer le document maître pour les cartes et générer le document PDF est une autre tâche simplifié par l’utilisation de LibreOffice. J’ai failli oublier ce logiciel dans les crédits tellement je suis habitué à l’utiliser.

Cartes-LaFouleedesParcs2013.pdf_006

J’ai aussi utilisé des liens directs vers le site Show Your Journey – http://syj.renevier.net/ (SYJ). Comme le site SYJ avait déjà une interface français/anglais (et japonais!), j’ai pu faire ce choix facilement. Voici un exemple de trace de parcours de la course. Pour une prochaine itération du même site ou autre semblable, l’idéal serait d’intégrer directement le code  de SYJ (libre, soit dit en passant).

Le résultat est ici:
http://lafouleedesparcs.com/courses/

Voici quelques captures d’écran:

Exemple d'intégration de lien vers Share Your Journey
Un lien banal vers la carte interactive – moins attrayant visuellement mais plus respectueux des ressources externes.
Exemple d'intégration de liens PDF, GPX, KML et cartes interactives
La section « Courses » du site inclût un maximum de variété de données pour donner le choix d’utilisation aux coureurs avant, pendant et après la course.

L’absence de cartes embarquées à même le site n’est pas un hasard, je ne voulais pas abuser des ressources du site SYJ – mais elle serait possible et certainement plus intéressante visuellement.

Un autre aspect important de la conception de ce site était de documenter les outils employés et leurs licences pour arriver aux résultats qu’on voit. Tout comme le code source et les licences de la plupart des outils employés étaient libres, je voulais m’assurer qu’un autre informaticien pourrait rapidement reproduire, étudier, modifier et partager mon travail. Le résultat est la section Crédits, une partie que je vois rarement détaillée dans la plupart de sites web conçus à l’aide d’outils, contenus et logiciels libres.

Après tout, le défi ici ne consiste pas à concevoir ce genre de sites mais bien à ne pas dupliquer les efforts d’autres, à être plus efficaces, tout en contribuant à des projets, données et  logiciels libres – sans oublier de citer nos sources. En tant que consultant en TI libres, je ne me sens pas menacé par le partage de ces informations, bien au contraire. D’une part mes clients sont rassurés car quelqu’un d’autre pourra comprendre et reprendre mon travail rapidement – et ça garde la pression sur moi pour être plus méticuleux, mieux planifier, mieux évaluer, faire moins d’erreurs. D’autre part la ligne est claire entre mon travail et celui des intégrateurs, graphistes, designers, rédacteurs, et autres: on peut collaborer, et je peux guider ou partager le travail de différentes manières, tout en tenant compte des valeurs communes aux libertés accordées par les ressources employées. Le plus difficile est souvent de briser les mauvaises habitudes et le manque d’information qui mènent à la dépendance de « solutions » informatiques non-libres.

Si le projet OpenStreetMap vous intéresse et que vous voulez y contribuer au Québec, voici quelques liens pour débuter:

J’ai aussi une page personnelle indiquant mes contributions et intérêts au sein de ce projet.

Une prochaine fois je vais parler aussi de la mesure et de l’analyse de statistiques de sites web à l’aide de Piwik, un autre logiciel libre.