Qu’est-il arrivé à la Maison du Logiciel Libre de l’ÉTS Montréal ?

Annoncée en grande pompe en 2015, la Maison du Logiciel Libre (ML2) promettait un avenir intéressant:

Ainsi, « les projets développés dans la Maison du logiciel par des étudiants qui réalisent leur projet de fin d’études, leur stage obligatoire ou leur mémoire de maîtrise augmenteront leur capacité d’embauche, car ils seront exécutés dans un code source ouvert, donc accessible », précise l’ÉTS, par opposition aux stages en programmation sur des projets propriétaires qui ne peuvent pas être examinés ensuite pas des employeurs potentiels.
Direction Informatique, 2015-03-12

Outil de promotion et recrutement pour ses partenaires, OK, on connais ce genre de « deal ». Mais c’est déjà fini?

Shibl Mourad, directeur de Google Montréal, affirme que «Google veut simplifier l’entrée aux étudiants dans le monde du logiciel libre». Il ne cache pas non plus le fait qu’un tel projet aide à mieux cibler des candidats potentiels qui pourraient rallier les rangs de son équipe, puisque les programmeurs qui ont de l’expérience avec le logiciel libre sont généralement mieux formés et deviennent autonomes plus rapidement au sein d’une équipe comme la sienne.
Canoë, 2015-12-02

Peut-être qu’on pourra en faire une vraie, bientôt.

Mieux vaut tard que jamais.

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Je prépare une présentation sur l’impact de l’ouverture du code source sur les libertés des utilisateurs de media sociaux. Des suggestions?

« Comment et pourquoi l’ouverture du code source peut contribuer à la préservation des « libertés essentielles » de l’utilisateur d’un media social? » C’est la #question à laquelle je dois m’attaquer lors d’une Journée d’étude « Cybersécurité et médias sociaux » qui se tiendra à l’Université St-Paul, à Ottawa.

Quelques pistes de réflexion:

* L’accès au code source sous licence libre permet l’auto-hébergement et l’auto-gestion
* L’accès au code source permet la traduction et l’adaptation même auprès d’audiences dites non viables commercialement
* L’auto-hébergement diminue la possibilité de censure
* L’auto-hébergement permet de décider des règles (type de contenu, langue, accès, etc.)
* L’accès au code source combiné a l’auto-hébergement permet la continuité, le contrôle des données
* Des fonctionalités plus avancées comme l’utilisation de fédération et de réseaux distribués contribue à diminuer a censure.
* Un réseau distribué, fédéré sera possible plus facilement en l’absence de restrictions grâce aux libertés du code sous licence libre
* Le contrôle des données permet aussi leur analyse en masse, la sauvegarde, la migration, les présentations différentes, etc.

Contreparties:
* L’accès au code source ne garanti pas que l’hébergeur utilise cette version, en absence d’auto-hébergement
* Si le code source est seulement ouvert mais pas libre, des restrictions peuvent limiter les libertés d’utilisateurs (ex: pays en embargo, restrictions commerciales, etc.)
* Malgré l’utilisation de code source libre et ouvert, en absence d’auto-hébergement d’autres conditions peuvent s’appliquer et le contenu lui-même peut faire l’objet de restrictions importantes

D’autres pistes ? Des chiffres ou des liens ?