Nicolas Marchildon, membre fondateur de FACIL, nous présente un billet où il commente un communiqué de presse de l’ACCVL (Alliance canadienne contre le vol de logiciels). Ce type de communiqués se retrouvent souvent à la une de publication techniques ou d’affaires et incitent les utilisateurs et responsables informatiques à dénoncer le « piratage » informatique – ligne 1-800 et confidentialité assurés!
Dans son livre Free Software, Free Society Richard Stallman mentione quelques termes prêtant à confusion, que vous devriez éviter, parmi eux « Piratage »:
Les éditeurs assimilent souvent la copie prohibée à de la piraterie. De cette façon, ils laissent entendre que la copie illégale est moralement identique à l’attaque de bateaux en haute mer, et au rapt ou au meurtre de leurs passagers.
Si vous ne croyez pas que la copie illégale est aussi grave que l’enlèvement ou le meurtre, vous devriez préférer ne pas utiliser le mot «piratage» pour la décrire. Des termes neutres comme «copie prohibée» ou «copie illégale» peuvent le remplacer. Quelques uns d’entre nous préfèrent même utiliser un terme positif comme «partage d’informations avec son voisin».
Malgré que Stallman ne fait pas unanimité, on ne peut que constater que l’ACCVL axe ses campagnes sur la peur et la désinformation, en utilisant un vocabulaire inexact, en ignorant les alternatives aux logiciels copiés illégalement et en incitant les administrateurs et utilisateurs à dénoncer les « fautifs » sous couvert de l’anonymat – à l’appui de la peur engendrée par les « virus » et « l’insécurité » qu’on pourrait attraper.
Nicolas nous rappelle dans son billet qu’une alternative intéressante à la copie illégale logiciels est l’utilisation de logiciels libres, en précisant que FACIL maintient « liste des entreprises et consultants offrant leurs services pour de linstallation ou de la programmation de logiciels libres ».
Avertissement: je suis inscrit sur cette liste
repris sur FACIL et sur Agent Solo.